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Henri Claudel

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Henri Claudel
Henri Claudel
Henri Claudel (a gauche) avec le général Joseph Kuhn de l'AEF en 1918.

Nom de naissance Henri Édouard Claudel
Naissance
Saulxures-sur-Moselotte Drapeau de la France France
Décès (à 85 ans)
Nice Drapeau de la France France
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie Coloniale
Grade Général de division
Années de service 1891 – 1936
Commandement 3e régiment d'infanterie coloniale
33e régiment d'infanterie
59e division d'infanterie
17e corps d'armée
2e corps d'armée colonial
Commandant de l'armée française d'Orient (1919-1920)
Commandant supérieur des troupes de l'AOF (1922-1924)
Corps d'armée colonial (1924-1925)
Conflits Première Guerre mondiale
Distinctions Médaille militaire (1935)
Grand-croix de la Légion d'honneur (1933)
Croix de Guerre 1914-1918
Médaille interalliée 1914-1918
Médaille commémorative de la Grande Guerre
Médaille coloniale
Autres fonctions Inspecteur général des troupes coloniales (1925-1936)
Membre du Conseil supérieur de la guerre (1927-1936)

Henri Claudel, né le à Saulxures-sur-Moselotte (Vosges) et mort le à Nice (Alpes-Maritimes)[1], est un général de division français, grand-croix de la Légion d'honneur, médaillé militaire.

Il se distingue au cours de la Première Guerre mondiale comme commandant d'une division d'infanterie puis d'un corps d'armée. Après la guerre, il est Inspecteur général des troupes coloniales de 1925 à 1936.

Début de carrière

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Claudel est promu lieutenant-colonel le , avant d’être affecté au 3e régiment de tirailleurs sénégalais le . Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Première Guerre mondiale

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Il est promu colonel le et reçoit le commandement du 3e Régiment d’infanterie coloniale. Le , il est affecté au commandement du 33e régiment d’infanterie avant de prendre le commandement de la 65e brigade d’infanterie le . Le , Claudel est nommé chef d’état-major de la région fortifiée de Verdun et, le , il assume le même rôle au sein du groupe d’armées de l’Est. Il devient second aide de camp de l’état-major général de l’armée française le et le 1er octobre, il est promu général de brigade, puis officier de la Légion d’honneur le . Du au , Claudel occupe le poste de second aide de camp de l’état-major général des armées du Nord et du Nord-Est. Le , il est nommé commandant de la 59e division d’infanterie, poste qu’il occupe jusqu’à sa promotion au grade de général de division et commandant du 17e corps d’armée le .

Commandant de l'armée française d'Orient (1919-1920)

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Il reste avec le 17e corps après la fin de la Première Guerre mondiale jusqu’au , date à laquelle il reste sans affectation jusqu’à ce qu’il soit nommé en août commandant de l'armée du Danube puis de l'armée d'Orient et des troupes alliées en Bulgarie[2]. Il quitte ce poste le .

Commandant supérieur des troupes de l'AOF (1922-1924)

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Promu commandeur de la Légion d’honneur le , il est en disponibilité jusqu’au , date à laquelle il devient membre du comité consultatif sur la défense coloniale. Le , il est nommé commandant supérieur des troupes de l'Afrique-Occidentale française (AOF), à Dakar, poste qu’il occupe jusqu’au .

Inspecteur général des troupes coloniales et membre du conseil supérieur de la guerre (1925-1936)

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Le , il est nommé commandant du corps d'armée colonial français puis, du au , il succède au général Charles Mangin comme inspecteur général des troupes coloniales[3], poste qu’il occupe en même temps qu’il préside le comité consultatif de défense des colonies.

Il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur le et du au , date à laquelle il est inscrit sur la liste de réserve, Claudel est membre du conseil supérieur de la guerre.

Le , il est fait grand-Croix de la Légion d’honneur puis décoré de la médaille militaire le .

  • 24/09/1911 : lieutenant-colonel
  • 01/11/1914 : colonel
  • 01/10/1916 : général de brigade
  • 10/06/1918 : général de division

Décorations

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Décorations françaises

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Décorations étrangères

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  • 24/02/1913 : affecté au 3e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
  • 01/11/1914 : commandant du 3e Régiment d'Infanterie Coloniale
  • 06/12/1914 : commandant du 33e Régiment d'Infanterie
  • 10/01/1915 : commandant de la 65e Brigade d'Infanterie
  • 31/08/1915 : chef d'état-major de la Région fortifiée de Verdun
  • 11/10/1915 : chef d'état-major du groupe d'armées de l'Est
  • 22/01/1916 : deuxième aide major général des armées françaises puis, le 17/12/1916 deuxième aide major général des armées du Nord et du Nord-Est
  • 02/05/1917 : en disponibilité.
  • 20/05/1917 : commandant de la 59e Division d'Infanterie
  • 10/06/1918 : commandant du 17e Corps d'Armée
  • 27/10/1918 : commandant du 2e Corps d'Armée Colonial
  • 01/03/1919 : en disponibilité.
  • 20/05/1919 : commandant de l'armée française d'Orient.
  • 08/04/1920 : en disponibilité.
  • 12/11/1920 : membre du Comité consultatif de défense des colonies.
  • 17/03/1922 : commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique Occidentale Française.
  • 23/02/1924 : en disponibilité.
  • 17/10/1924 : commandant du Corps d'Armée Colonial
  • 03/06/1925 - 13/01/1936 : inspecteur général des Troupes Coloniales.
    • 10/06/1925 - 13/01/1936 : président du Comité consultatif de défense des colonies.
    • 12/05/1927 - 13/01/1936 : membre du Conseil Supérieur de la Guerre.
  • 13/01/1936 : placé dans la section de réserve.

Notes et références

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  1. Archives des Vosges, commune de Saulxures-sur-Moselotte, acte de naissance no 19, année 1871 (page 10/30)
  2. « En août 1919, il devient commandant de l'armée du Danube puis de l'armée d'Orient et des troupes alliées en Bulgarie. », Léonce Rousset, Les grands chefs de l'armée française, Tallandier, 1923, p. 224.
  3. Les Vosgiens célèbres, dictionnaire biographique illustré, G. Louis, 1990, p. 86. En ligne.
  • Côtes SHD : 13 Yd 1 176

Bibliographie

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  • Léonce Rousset, Les grands chefs de l'armée française, Tallandier, 1923.

Liens externes

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